La réforme de l’orientation engagée par le gouvernement dans la loi « pour la liberté de choisir son avenir professionnel » vise à confier aux régions la mission d’information des élèves et des étudiants sur les formations et les métiers. Elle s’accompagne du transfert des missions des DRONISEP aux régions et de l’attribution à titre gracieux des équivalents financiers des postes correspondants. L’ONISEP sera ainsi privée de ressources essentielles pour remplir ses missions, affaiblie face à la concurrence du secteur privé. Nombre de personnels risquent de se voir licenciés.
Parallèlement, le Ministère de l’Éducation nationale organise la marginalisation des Psychologues de l’Éducation nationale, du second degré, chargés de l’aide à l’élaboration des projets d’orientation , du suivi et de la contribution à la réussite des élèves.
Comment ?
Bien que muet depuis plusieurs mois sur ses véritables intentions, le MEN continue à organiser la fermeture des CIO, seuls services publics de proximités dédiés au conseil sur la scolarité et l’orientation, il diminue drastiquement le nombre de psychologues chargés d’aider les élèves ( 75 postes prévus au prochain budget alors qu’il en faudrait au moins le double) , nomme des professeurs-référents en orientation et valorise en toutes circonstances des organismes privés qu’il subventionne pour qu’ils puissent entrer directement dans les établissements scolaires.
La FSU a interpelé à plusieurs reprises la région et le rectorat de la région académique sur cette situation.
Vous trouverez ci-dessous le compte-rendu de notre audience à la rectrice de région le compte-rendu de l’audience du 13 septembre et du groupe de travail du 22 novembre sur la convention Etat-Région relative à l’information et l’orientation pour les publics scolaires, apprenti et étudiant.