LILLE  :
Le 6 mars à 14h00 à Lille, Porte de Paris
Le 8 mars à 12h00 parvis de l’hôtel de ville de Lille et à 15h40, place de la République.

AMIENS : Le 8 mars 12h30 Parvis de l’ESAD

BEAUVAIS, COMPIEGNE, CREIL  :
le 6 mars à 10h30 sur le marché

 PARIS :
le 8 mars , à 12h30 Port Royal

 

L’année qui vient de s’écouler a été marquée par la pandémie et la gestion calamiteuse de la crise sanitaire par le gouvernement. 
Majoritaires dans les métiers à forte utilité sociale, les femmes ont été en première ligne de cette crise : leurs rôle, travail et missions ont été essentiels à la continuité des services publics et, au-delà, au fonctionnement de la société. Elles ont parfois payé de leur santé et ont durement souffert du confinement. 
La reconnaissance de leur engagement ne s’est pourtant pas traduite dans les actes : quasi aucune revalorisation financière, ni d’améliorations de leurs perspectives de carrière ni de leurs conditions de travail. Alors qu’elles sont aussi majoritaires dans les métiers précaires, sur des temps partiels imposés et sur des emplois faiblement rémunérés, le risque est fort que le gouvernement leur fasse payer la crise économique qui s’installe dangereusement.
► Les remerciements ne suffisent pas : nous exigeons des mesures urgentes de revalorisation salariale et de carrière pour toutes les femmes
► Ce n’est pas aux femmes de payer la crise : nous exigeons un plan d’urgence financé par la redistribution et une meilleure répartition des richesses
Pour la FSU l’Égalité n’est pas un slogan mais une valeur qui doit se concrétiser par l’amélioration des conditions de travail et par la revalorisation des salaires et des carrières.

1 femme sur 3 déclare avoir été victime de harcèlement sexuel au travail. La lutte contre les violences sexistes et sexuelles nécessite des droits supplémentaires mais aussi des moyens. Alors qu’elle devrait être une priorité, la FSU ne peut que s’inquiéter du fait que les outils dédiés à la santé au travail risquent d’être amoindris (notamment avec la perte de missions des CHSCT en 2022).
Le gouvernement doit aller au-delà des déclarations d’ intention et modifier la loi pour offrir une véritable protection aux victimes.
La FSU exige que les axes des plans d’action Egalité professionnelle soient financés à la hauteur des enjeux que représente l’objectif d’éradiquer les violences sexistes et sexuelles au travail comme l’accompagnement et la protection globale de toutes les victimes.

Pour la FSU, l’égalité n’est pas optionnelle, elle est essentielle. Avec les autres organisations, elle entend forcer ce gouvernement à prendre enfin des mesures ambitieuses et concrètes pour l’égalité professionnelle et contre les violences sexistes et sexuelles

Ensemble mobilisons-nous pour forcer ce gouvernement à prendre enfin des mesures ambitieuses pour l’égalité professionnelle et contre les violences sexistes et sexuelles.